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Channel: Robert Spieler - Délégué général de la Nouvelle Droite Populaire
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Chronique de la France asservie et résistante

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Robert SPIELER - RIVAROL N° 3184 du 16 avril 2015

SELON Le Canard Enchaîné, après que Jean-Marie Le Pen eut qualifié les chambres à gaz de « détail de l’histoire» le 2 avril sur BFMTV, sa fille aurait éructé: « Il a décidé de me faire chier jusqu’au bout !», ajoutant : « Il est fait pour être président de Région, comme je suis faite pour être danseuse de Crazy Horse ! ».

 

IL A DÉCIDÉ DE ME FAIRE CHIER JUSQU’AU BOUT !

 

Bon, ceci dit, autant on peut imaginer Jean-Marie Le Pen président de Région, autant on voit très mal sa fille déguisée en danseuse du Crazy. Le fondateur du FN n’a pas tardé à répliquer aux propos de Marine, estimant que « la liberté de pensée et d’expression sont des biens précieux que le Front national doit défendre ». Il n’appelle plus Marine Le Pen par son prénom. Il l’appelle Madame Le Pen et enfonce le clou, en déclarant que si le FN « ne les défend plus (la liberté de pensée et d’expression), c’est madame Le Pen qui doit se poser la question de savoir si ce qu’elle fait est utile à la cause qu’elle prétend servir». Bonne question, dont nous connaissons quant à nous depuis longtemps la réponse…

 

QUAND MARINE LE PEN TENTE D’ASSASSINER SON PÈRE, CELUI-CI, CURIEUSEMENT, RÉSISTE

 

Suite à son interview dans RIVAROL, Jean-Marie Le Pen, on le sait, est convoqué par sa fille devant le bureau exécutif du Front national, dont il est le fondateur. Objectif : le mettre à l’écart du mouvement qu’il a fondé. Oui, mais le Menhir ne se laisse pas impressionner. Il est déterminé à se battre jusqu’au bout contre les traîtres. On ne peut s’empêcher de faire un parallèle avec cette honteuse réunion du Grand Conseil fasciste qui écarta Mussolini, qui fut embastillé au Gran Sasso, avant que les commandos de Skorzeny ne viennent le délivrer. Son gendre, le ministre des Affaires étrangères Ciano, qui l’avait trahi, fut condamné à mort et fusillé. Jean-Marie Le Pen contre-attaque sur RTL, le 10 avril, accusant sa fille de « dynamiter sa propre formation» et de « se soumettre au système». Il ajoute : « Madame (madame !) Le Pen me laisse pantois. Je n’arrive pas très bien à comprendre les causes de son action». Il poursuit : « Elle avait la chance d’avoir une unité et des résultats conquérants, et c’est elle-même qui crée une difficulté majeure avec le président d’honneur, fondateur de son parti, qui de surcroît est son père, sous des prétextes extrêmement légers, qui ne justifient pas l’action qu’elle prétend mener ». Il soupçonne dans la démarche de la fille indigne « une manœuvre délibérée pour essayer de se concilier je ne sais quelle sympathie ou indulgence de la part du système et qui dirait : […] il faut que vous soyez autre chose ». Et Jean-Marie Le Pen d’ajouter : « Quand elle sera autre chose, elle ne sera plus rien». Bref, il considère que Marine Le Pen « se suicide» et qu’elle menace le FN d’“implosion”. « Elle parle de suicide en ce qui me concerne, mais c’est elle qui se suicide, qui se tire une balle dans le pied en prétendant se détacher de Le Pen. C’est un élément fondamental, si on s’en sépare délibérément, c’est du sabotage», dit-il. Même sa petite-fille, Marion, qu’il a formée et propulsée sur la scène politique a, sous l’influence de son affreuse tante, pris ses distances. Il « subit un assaut généralisé», dit-il. Mais il en a vu d’autres. Il combat, il résiste, il ne se décourage pas, il ne recule pas, il ne se couche pas : « Marine Le Pen souhaite ma mort, elle ne doit pas compter sur ma collaboration. ». En attendant, Louis Aliot, le compagnon de la camionneuse, qualifie RIVAROL de « torchon antisémite», reprenant l’expression du député-maire UMP de Nice Christian Estrosi et relevant que les « désaccords politiques sont désormais irréconciliables», tandis que Marine Le Pen se contente du qualificatif beaucoup plus modéré d’« ignoble torchon». De la part de ces gens-là nous recevons ces attaques comme une décoration.

 

LE SÉNATEUR-MAIRE UMP DE WOIPPY D’ACCORD POUR DOUBLER LE NOMBRE DE MOSQUÉES

 

François Grosdidier, sénateur-maire UMP de Woippy en Moselle a annoncé sur BFM-TV qu’il était d’accord pour doubler le nombre de mosquées en France. Ce qui correspond à la demande du président du Conseil français du culte musulman (CFCM) Dalil Boubakeur. Notons que la ville de Woippy a été la première en France à financer une mosquée (3 millions d’euros à la charge de la commune). A Woippy (Moselle) comme dans toute l’Alsace, le concordat d’Alsace-Moselle ne sépare pas l’Etat et les cultes catholiques, protestants et israélites. La loi de 1905 ne s’appliquant pas, les élus peuvent financer les cultes. François Grosdidier se fait pédagogue : « Quand je suis arrivé à la mairie, en 2001, les musulmans disposaient d’une petite pharmacie d’une capacité de 50 ou 60 places, qu’ils avaient acheté» affirme M. Grosdidier. Une capacité très insuffisante, sachant que les fidèles de l’islam représentent 45 % des 14 000 habitants de la commune. 45 %… Ça va, inutile de faire un dessin. On a compris les motivations de Grosdidier, qui, lorsqu’il était député, s’était engagé pour que la religion musulmane fût reconnue dans le statut concordataire d’Alsace-Moselle. J’ai croisé Grosdidier, dans les années 1980, dans les allées du GRECE (appelé aussi la Nouvelle Droite) dirigé par Alain de Benoist, qui défendait alors une vision, disons ethniciste, de l’Europe. Mais il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis…

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HORREUR : UN BÉBÉ DE 18 MOIS EST DÉJÀ RACISTE !

 

Ce genre de délire ne peut se passer qu’aux Etats-Unis. Encore que… À la Chambre des représentants de l’État d’Indiana, la démocrate noire Vanessa Summers est montée à la tribune, « en tant que femme noire (Black female)», pour dénoncer son collègue républicain Jud McMillin et le fils de celui-ci, âgé de… dix-huit mois. Un grand moment. Un très grand moment d’émotion. Elle s’est mise à chouiner : « J’ai dit à Jud McMillin que j’aimais son fils mais qu’il avait peur de moi à cause de ma couleur, et c’est horrible. C’est vrai. Je lui demande : “Présentez votre enfant à des personnes de couleur, pour qu’il ne soit pas plein de préjugés toute sa vie”.» Vanessa s’est épanchée dans la presse, notamment dans le quotidien The Indianapolis Star. Selon elle, le bébé « m’a regardé comme si j’étais un monstre et a tourné la tête en pleurant. Et je lui ai dit [à Jud McMillin], vous devez présenter votre enfant à des gens qui ont la peau sombre, et ainsi il n’aura pas peur ». Mc Millin, en bon Américain qu’il est, jure ses grands dieux que son bébé n’est pas raciste : « Il a réagi de la même façon qu’il réagit avec tous les gens qu’il ne connaît pas, il enfouit sa tête dans l’épaule de son papa. C’est toujours ce qu’il fait. C’est un bébé de dix-huit mois, qui est dans un environnement nouveau pour lui à la Chambre des représentants et ne connaît personne. Honnêtement, je ne me rappelle rien qui sorte de l’ordinaire». Thomas Lifson, éditeur du magazine conservateur en ligne American Thinker, a commenté : « Vanessa Summers incarne tout ce qui ne va pas dans la politique raciale d’aujourd’hui. […] Au lieu de traiter le jeune McMillin comme un enfant normal, Summers l’a accusé du crime capital de notre temps. Seulement à cause de sa race à lui. Si ça n’est pas du racisme [de la part de Vanessa Summers], je voudrais savoir ce qu’il en est». Cette information est tellement invraisemblable, ressemble tant à un hoax (fausse info sur internet) ou à un poisson d’avril que j’ai pris du temps à la vérifier sur de multiples sites américains. Eh bien si, elle semble vraie…

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MASSACRE AU KENYA : UN COMMUNIQUÉ DE L’ELYSÉE QUI NOUS FAIT HONTE

 

On se souvient qu’en février l’Elysée avait pondu un communiqué suite à la décapitation par l’Etat islamique de 21 coptes d’Egypte. Pas parce qu’ils étaient Egyptiens mais bien parce qu’ils étaient coptes, donc chrétiens. Le ridicule occupant de l’Elysée n’avait rien trouvé de mieux que de diffuser un communiqué condamnant « l’assassinat sauvage de 21 ressortissants égyptiens». Egyptiens, pas chrétiens. Le voici qui récidive après le massacre de 148 étudiants chrétiens kényans avec ce communiqué qui nous fait rougir de honte, car il engage la France : « Le président de la République exprime sa solidarité avec le peuple kenyan, qui doit faire face au terrorisme le plus abject, celui qui s’attaque à la jeunesse, au savoir et à l’éducation.» Nulle part, il n’évoque le fait qu’ils ont été abattus parce qu’ils étaient chrétiens… Après l’assassinat des 21 Coptes, un “prélat” posait la question suivante, qui reste plus que d’actualité après ce nouveau massacre : « D’où vient le fait qu’il paraît impossible à certains de nos dirigeants de reconnaître qu’il y a des pays où les chrétiens sont persécutés ou même assassinés parce qu’ils sont chrétiens, et non parce qu’ils sont égyptiens ou libyens ? Reconnaître cela serait-ce attentatoire à la laïcité ? J’affirme aujourd’hui haut et fort que si — ce qu’à Dieu ne plaise — certaines personnes le pensent, même et surtout si elles ont de hautes responsabilités au sommet de l’État, ce n’est pas à leur honneur, ni à l’honneur de la France. Et la situation du monde est trop grave en ce moment pour que, chrétiens ou non, nous puissions nous résigner à avoir honte de notre pays.»

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