RIVAROL N° 3113
du 24 octobre 2013
LAURENT Lopez, le nouveau conseiller général du FN, élu à Brignoles, avait déjà asséné, il y a dix jours, des paroles définitives, insistant sur le fait que sa famille « a combattu le nazisme».Il était important de le préciser, septante ans après. Il explique, au micro de France Inter, lundi 14 octobre, que le qualifier d’élu « d’extrême droite» est une “insulte”. Il assène, sans qu’on lui ait rien demandé, au sujet du nazisme : « Pour moi ce régime est la pire des abominations». Et il poursuit : « Je suis un patriote, certes, je ne suis ni de gauche, ni de droite, et surtout pas d’extrême droite.» Si l’on analyse la logique de son propos (surtout pas…), il préfère la gauche à l’extrême droite. Mais il ne s’arrête pas en si bon chemin : « Il y a très très longtemps que je ne suis pas dans la ligne de l’extrême droite, je ne comprends pas qu’on puisse nous qualifier “d’extrême” de quelque chose. Nous sommes des démocrates, nous sommes des Républicains».
QU’ON SE LE DISE ! LAURENT LOPEZ N’EST PAS D’EXTRÊME DROITE !
Mon Dieu, quel exceptionnel numéro de lèche-bottisme à l’égard du Système, des adversaires (qui bien sûr ne lui en sauront aucun gré), des lobbys…Quelle différence avec l’UMP ? Quelle différence ? A votre avis, dans quel parti retrouverons-nous le nouveau conseiller général du FN si un jour ce mouvement devait décliner ? A votre avis ? Mais ce n’est pas fini. Voici qu’il reprend cet argument éculé : « Qu’est-ce que vous appelez extrême droite ? Le fascisme ? Je vous rappelle que Benito Mussolini était un instituteur socialiste qui a fondé le parti fasciste». Quel argument, mon Dieu, quel pauvre argument…. Au fait, Laurent Lopez n’en fait-il pas un peu trop ? Cela en devient presque suspect. De quoi a-t-il à se justifier ?… Réponse dans la page suivante « C’est à lire »… En attendant, François Delamare, la tête de liste du FN pour les municipales de Gisors (Eure), vient d’être remercié par le parti. Parce qu’il est fasciste ? Pas du tout. Parce qu’il avait proféré des propos racistes ou antisémites ? Pas du tout. Il avait commis un tout petit dérapage de rien du tout en août, menaçant de mort sa concubine qui lui avait annoncé son intention de le quitter. Du coup, il vient de se prendre dix mois de prison, dont deux fermes. Par conséquent le FN n’a plus de candidat dans cette ville communiste qui avait toutes les chances d’être conquise.
Pas facile, le renouveau national avec des oiseaux pareils…
QUAND NKM CHERCHE À BISOUTER TIBERI
Ça s’est passé il y a quelques jours lors de la réunion hebdomadaire des conseillers UMP de Paris. Nathalie Koscisko-Morizet n’est pas conseillère de Paris, mais, en tant que candidate UMP à la Mairie, elle s’y impose, tranquillement. Elle se penche vers Jean Tiberi pour l’embrasser. Mouvement de recul de celui-ci. Remarquez que cette manie des femmes de bisouter les hommes peut être agaçante. Elle essaye alors, en désespoir de cause, de lui serrer la main. Réaction très calme de Tiberi : « Non, je ne te serre pas la main». La raison ? En fait, Tiberi est fou de rage. Il voulait imposer son fils comme tête de liste dans “son” arrondissement, le Vème. NKM a refusé et imposé Florence Berthout comme chef de file. Du coup, parions que Tiberi ne votera jamais pour NKM. Si ni les électeurs du FN (on se souvient des insultes de NKM à leur encontre), ni les soutiens de Tiberi, qui garde une certaine influence à Paris, ne votent pour elle, l’affaire est pliée. La bobo de gauche, Anne Hidalgo, battra la bobo de “droite”, NKM. Et nous ? On s’en contrefiche totalement puisque entre ces deux dames c’est bonnet rose et rose bonnet !
L’HOMMAGE CAVIARDÉ DE PIERRE BERGÉ À COCTEAU
Pierre Bergé est titulaire du « droit moral » de Jean Cocteau, disparu il y a 50 ans. Le jeune Bergé, âgé de 23 ans et homosexuel comme Cocteau, dont le grand amour fut Jean Marais, n’en peut plus, déclarant qu’il « ressentait une grande proximité avec lui», évoquant notamment « l’homosexualité, qui a pris dans mon cas, une importance considérable.» Oui, mais encore ? Il paraît, selon Wikipédia, qu’« une partie de son passé (de Cocteau) entre 1940 et 1945 reste mystérieuse » et qu’il aurait joué un « rôle ambigu». Il aurait été pacifiste, comme Giono, avant-guerre, et collabora à l’hebdomadaire collaborationniste La Gerbe dirigé par Alphonse de Châteaubriant, auteur de La Brière et de La Gerbe des Forces, hymne au national-socialisme et à Adolf Hitler. En décembre 1940 il y lance, comme le raconte le site Breizh.info une « adresse aux jeunes écrivains », sorte de message pour les jeunes Français les appelant à prendre part au « Nouvel Ordre européen ». Surtout, il recevra à Paris, durant l’été 1942, son ami Arno Breker, le sculpteur officiel du Troisième Reich, lors de sa grande exposition aux Tuileries. Après-guerre, des critiques de cinéma se posèrent quelques questions quant au film de Jean Cocteau, réalisé en 1943, L’éternel retour, transposition de la légende de Tristan et Yseult : « Jean Marais, avec ses cheveux blonds d’archange exterminateur, ses bottes de cuir y ressemble plus à un héros wagnérien ou à un SS qu’à un chevalier du Moyen Age» devait écrire l’un d’eux. Cocteau n’hésitera pas à rendre visite à Alphonse de Chateaubriand en 1950, alors que celui-ci, condamné à mort, vivait exilé et caché en Autriche à Kitzbühel. Deux ans plus tard, après le décès de ce dernier, Cocteau y retournera pour y rencontrer sa compagne Gabrièle Castelot (la mère d’André Castelot, l’historien médiatique). Ainsi, et c’est fort amusant, c’est Pierre Bergé qui est le grand organisateur des différentes manifestations du cinquantenaire de la mort de Cocteau qui écrivait : « Chez Hitler, c’est le poète qui échappait à ces âmes de pion (pion est un terme désuet qui signifie “petit fonctionnaire”) »
AMIS RIVAROLIENS, NE VOUS CONVERTISSEZ JAMAIS AU JUDAÏSME ORTHODOXE !
Ils sont assez amusants, si l’on peut dire, dans leur genre, les Juifs orthodoxes. Chez eux, seul le mari peut accorder le divorce en donnant sa permission, appelée le “gett”. Oui mais certains mauvais coucheurs refusent, exigent de l’argent, la garde des enfants. Les pauvres femmes, qu’on appelle les agunah, qui signifie “femmes enchaînées”, se retrouvent dans une situation pénible, ostracisées et ne pouvant se remarier. Mais à tout problème, il y a une solution. Il y a certes une méthode douce qui consiste à interdire au mauvais mari l’accès de la synagogue. Mais parfois, ça ne suffit pas pour l’amener à résipiscence. A Brooklyn, le rabbin Epstein, 68 ans, avait mis au point des méthodes plus énergiques, selon la police. Il faisait enlever et torturer les maris récalcitrants contre espèces sonnantes et trébuchantes : 60 000 dollars par juif torturé. En août dernier, deux agents du FBI, l’un se présentant comme une femme malheureuse, l’autre comme son frère, prennent contact avec Martin Wolmark, 55 ans, un rabbin respecté de Monsey, dans l’État de New York. Le rabbin les envoie au grand spécialiste ès-tortures, le rabbin Epstein, qui leur explique dans une conversation enregistrée : « Ce qu’on va faire, c’est kidnapper un type pendant deux heures, le passer à tabac, le torturer et l’obliger à donner le gett.» Il explique que, pour ce faire, il engage de « gros durs» qui utilisent « un aiguillon électrique qui sert pour le bétail» qu’ils mettent sur certaines parties du corps, qu’ils enfouissent la tête du mari dans un sac en plastique… Oui mais attention ! Tout ça dans les règles ! Avant d’agir, nos oiseaux réunissent le tribunal rabbinique qui, par édit religieux, les « autorise à faire usage de la violence pour obtenir un gett sous la contrainte ». Selon le procureur, Epstein se serait vanté d’avoir organisé un enlèvement par an depuis 20 ans. Il avait déjà été poursuivi en justice à la fin des années 1990 par un autre rabbin de Brooklyn qui l’accusait de l’avoir fait enlever à la sortie de la synagogue et de lui avoir fait subir des électrochocs sur les organes génitaux pour l’obliger à écrire le gett. Mais la justice avait abandonné l’affaire. Le rabbin se montrait rassurant quand la policière et pseudo- épouse vint le voir : « Avec un peu de chance, [votre mari] n’aura même pas une marque sur le corps », a expliqué Epstein aux deux agents du FBI. Donc si jamais il va voir la police, elle ne le croira pas et pensera qu’il s’agit d’une quelconque affaire de fous entre juifs et ne voudra pas être impliquée.» Las, les meilleures choses ont une fin. Notre rabbin et ses dix acolytes et hommes de main viennent d’être arrêtés alors qu’ils préparaient l’enlèvement. L’appât de l’argent a-t-il motivé leur démarche ? Pas du tout, répond un des avocats du rabbin : « C’est peut-être controversé, mais ce sont de vieilles traditions religieuses ». Eh bien dites donc… Un conseil, amis Rivaroliens. Ne vous convertissez jamais au judaïsme orthodoxe. Il pourrait vous en cuire !
UN VILLAGE D’INSERTION DE RROMS DANS LE TRÈS CHIC XVIÈME ARRONDISSEMENT ?
C’est la proposition de Ian Brossat, le chef de file du PCF pour les prochaines municipales. Reconnaissons que sa proposition est assez amusante et originale. Il ne manque pas d’arguments, au demeurant : « L’esprit de solidarité doit être mieux partagé», a en effet expliqué Ian Brossat au Figaro. Selon lui, « il n’y a pas de raison que les seules communes de Seine-Saint-Denis soient concernées alors que 10 000 des 17 000 Rroms présents en France vivent en Ile-de-France». Une mesure à laquelle s’oppose évidemment le maire UMP de cet arrondissement, Claude Goasguen, qui rappelle une autre proposition farfelue formulée par l’adjoint au maire socialiste Jean-Marie Le Guen : mettre des HLM au milieu de l’avenue Foch. De son côté, Jean-Marc Ayrault, qui n’en rate jamais une, a indiqué qu’il ne s’y opposait pas. « Il n’y a pas de raison si les conditions d’accompagnement sont réunies», a estimé le Premier ministre.
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