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Channel: Robert Spieler - Délégué général de la Nouvelle Droite Populaire
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Chronique de la France asservie et résistante...

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Robert SPIELER

RIVAROL N° 3108

du 19 septembre 2013

 

ILS étaient tous là pour le Nouvel An Juif. Comme chaque année, l’écrivain Marek Halter et son épouse la peintre Clara Halter recevaient le « Tout Paris », de gauche comme de droite, à leur domicile du quartier du Marais, le dimanche 8 septembre 2013, pour célébrer le Nouvel An juif. Il y avait Ayrault, Valls, Taubira, Hidalgo, Pécresse, Fourest…

 

MAREK HALTER DANS SA GLOIRE

 

« Vous avez des gens de différentes sensibilités culturelles, politiques et religieuses. Pouvoir se rencontrer, ce n’est pas si mal. Ce n’est pas communautaire. La laïcité, ce n’est pas l’ignorance des autres, c’est la garantie du vivre-ensemble». Déclara-t-il. Emouvant. Plusieurs responsables du CRIF étaient présents : Jean-Pierre Allali et Arié Bensemhoun, membres du Bureau Exécutif, Paul Rechter, conseiller du président Roger Cukierman, et Patrick Klugman, membre du Comité directeur. Sous un dais dressé devant le porche de l’immeuble, les invités étaient accueillis par un orchestre klezmer, tandis qu’un imposant cordon de policiers bloquait la rue dans l’attente du Premier ministre qui avait annoncé sa venue. En milieu d’après-midi, Jean-Marc Ayrault faisait son entrée en compagnie de deux ministres du gouvernement : Yamina Benguigui, ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée de la Francophonie et Michèle Delaunay, ministre déléguée auprès du ministre des Affaires sociales et de la Santé, chargée des personnes âgées et de l’Autonomie. Le monde politique, de droite comme de gauche était bien représenté avec Harlem Désir, Premier secrétaire du Parti Socialiste, David Assouline, Anne Hidalgo, Pierre Aidenbaum, Bernard Kouchner, Valérie Pécresse, Frédéric Lefebvre, Nicole Guedj ou encore Jean-Jacques Curiel du Parti radical. Apparemment le chien mordeur le la ministre Delaunay n’a pas mordu de Juifs ce soir-là, sinon ça se serait su. Parmi les nombreux représentants du monde de la presse : Ruth Elkrief, Christine Ockrent, Étienne Mougeotte, Alain Chouffan du Nouvel Observateur et Judith Waintraub, du Figaro. On notait également la présence de Samuel Pisar et de son épouse, de Gérard et Claude Unger, de Caroline Fourest, de Gérard Miller, de François Weil, recteur de l’Académie de Paris, des professeurs Dominique Reynié et Philippe Théry, du producteur Tarek Ben Ammar, de Duc Co Minh, président du Club d’Initiative des Français d’Origine Asiatique, de Claude Barouch de l’UPJF et de son épouse, d’Henri Cukierman et de son épouse, de Macha Méril et de Chantal Thomass. Très entouré, l’imam de Drancy, Hassen Chalgoumi, récemment victime d’une agression en Tunisie, se déplaçait difficilement avec des béquilles. À ses côtés, paraît-il très protecteur, le père Alain Maillard de la Morandais…

 

PETIT RAPPEL : QUI EST MAREK HALTER ?

 

Halter a des histoires souvent fantaisistes à revendre. Jean Paul II décède, il raconte une audience et un déjeuner à la bonne franquette avec lui. Arafat trépasse, Marek Halter narre son “amitié” avec le Vieux. Adolf Hitler se suicide ? Il avait passé la soirée, la veille, avec lui… A la cérémonie du 60e anniversaire de la libération d’Auschwitz, il surgit tel un farfadet aux côtés de Jacques Chirac. En mars dernier, il serre la paluche du Premier ministre israélien, avant de secouer celle du Palestinien Ahmed Qoreï. Sacré Marek, il est présent partout. Bon d’accord, son curriculum vitae est des plus chargés et est quelque peu obscur. En fait, il ne s’appelle pas Marek, mais Aron. Il a vu le jour à Varsovie avant la guerre. Sa mère, Perl, était poétesse yiddish, son père, Salomon, imprimeur. Il n’aimait pas son prénom, Aron, qui « était un faux cul, qui avait fait construire le veau d’or ». Du coup, il a changé de prénom… Sa date de naissance est aussi quelque peu fantaisiste. L’écrivain indique partout le 27 janvier 1936, sur sa fiche « Who’s who » et les documents officiels. L’année est fausse. La date officielle de l’état civil français, qui figure sur sa carte d’identité ou son passeport, est le 27 janvier 1932. En 1995, Jean Paul II, qui le recevait, lui demanda : « Alors, vous êtes né à Varsovie ?» L’écrivain lui répondit : « Non, Saint-Père, je suis né dans le ghetto de Varsovie.» Or les quartiers juifs de Varsovie ne furent ceints par un mur qu’en novembre 1940. Avant, il n’y avait pas de ghetto. Marek Halter est un de ces étonnants mythomanes et mystificateurs. Dans les cercles yiddish parisiens, ses fantaisies font jaser depuis longtemps. Michel Borwicz, un historien du ghetto, avait écrit un article dans le quotidien yiddish Unzer Wort. C’était en 1980. Le titre ? « Assez mentir ». Il affirmait que Marek Halter n’avait jamais vécu dans le ghetto et écrira une brochure dont le titre était « Le cas de Marek Halter, jusqu’où est-il tolérable d’aller trop loin ?» qui relevait les incohérences graves de notre étrange oiseau…La vie inventée de Marek Halter ressemble à un roman. A lire sa biographie officielle, en 1945, il est délégué des pionniers d’Ouzbékistan à la fête de la Victoire à Moscou. Directeur de l’Institut juif de Varsovie, Felix Tych n’y croit pas une seule seconde: « Il est très étrange qu’un jeune juif originaire de Pologne ait été délégué des pionniers d’une république d’Union soviétique, a fortiorià cette époque. » Ce jour-là, Marek Halter jure avoir remis un bouquet de fleurs au « petit père des peuples » : « Staline prit mes fleurs, me passa la main dans les cheveux et dit quelque chose que, troublé, je n’entendis pas. » La première rencontre avec un grand de ce monde. Rachel Hertel assure que jamais Marek n’en avait parlé avant la mort de ses parents. Marek Halter se targue d’intervenir « auprès des hommes d’Etat pour le respect des droits de l’homme ». En 1999, l’écrivain, qui s’y connaît en amitié, intervient auprès du ministre de l’Intérieur, Jean-Pierre Chevènement, pour lui demander s’il peut lever une interdiction de séjour d’un Ouzbek, qui se trouve être un membre important de la criminalité organisée. Les services spécialisés sont d’autant plus surpris qu’un autre mafieux ouzbek, refoulé à la frontière française, lance : « Je suis un ami de Marek Halter !» Marek Halter aime à donner l’image de l’influence. A la mort de Jean Paul II, il certifie lui avoir soufflé l’idée de se recueillir au mur des Lamentations lors de son voyage à Jérusalem, alors que l’audience eut lieu en 1995 et le périple de Karol Wojtyla en 2000. Lorsque Yasser Arafat disparaît, il raconte lui avoir lui-même présenté sa future épouse, Soha, en Tunisie, alors que l’épisode eut lieu à l’hôtel Crillon à Paris, hors de la présence de Halter. Patrick Girard, son ancien collaborateur, sourit : « Il n’est pas dans l’escroquerie. Il s’est mis dans un piège et n’arrive pas à s’en dépatouiller. S’il refaisait l’histoire de sa vie, il vérifierait les dates.» Quand on pose des questions gênantes à Marek Halter, il répond avec douceur, en posant sa main sur l’avant-bras de son interlocuteur… Voilà le personnage devant lequel ils se prosternent tous !

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L’HÉROÏQUE ARMÉE FRANÇAISE VA SANCTIONNER DEUX MILITAIRES QUENELLEUX

 

Deux militaires se sont autorisé une petite quenelle. La quenelle est ce geste innocent et quelque part innovant qui est devenu le signe de ralliement des fans de l’humoriste Dieudonné. Depuis plusieurs mois, la “quenelle”, à mi-chemin entre le salut romain et le bras d’honneur, s’est popularisée. Les photos de soutiens de “Dieudo”, bras tendu vers le bas et main au niveau de l’épaule, se multiplient sur les réseaux sociaux. Dernier exemple en date, cette image de deux militaires mimant le fameux geste devant une synagogue du XVIe arrondissement. Houlà ! L’Etat-major de l’armée, qui n’a rigoureusement rien d’autre à faire, a lancé une terrible contre-offensive. La photo, qui a circulé sur Facebook et a été publiée par Slate.fr, a provoqué une vive réaction de l’état-major. Les deux chasseurs alpins du bataillon de Barby (Savoie) font l’objet d’une enquête interne. Entendus lundi par leur hiérarchie, ils vont être sanctionnés. « En l’état, la connotation antisémite n’est pas complètement avérée, mais néanmoins, le fait de s’exhiber devant une synagogue, volontairement ou non (c’est trop beau, mes amis, ce “volontairement ou non !”), n’est pas admissible», a déclaré le colonel Bruno Louisfert, responsable de la communication de l’armée de Terre. « On ne peut pas tolérer des comportements inappropriés, Certains comportements ne sont pas admissibles quand on porte l’uniforme. Ça engage l’institution». Trop mignon, ce colonel qui n’a sans doute jamais mené le moindre combat ni gagné la plus microscopique bataille. Avec des oiseaux pareils, on n’est pas servi… Selon le colonel, le chef d’Etat-major de l’armée de Terre, le général Ract Madoux, « a décidé de sensibiliser très fermement toute la chaîne de commandement sur ce geste et ce qu’il peut impliquer ». Et pour cause : la “quenelle” des deux chasseurs alpins devant la synagogue parisienne n’est pas un cas isolé. Plusieurs images de militaires ou de gendarmes réalisant le geste sont visibles sur des sites se définissant comme “antisionistes”, et se réclamant de Dieudonné. Le phénomène ne se limite cependant pas à la sphère militaire... Un footballeur du FC Sochaux, Mathieu Deplagne, a ainsi célébré son premier but en ligue 1 avec une “quenelle”…

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