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Channel: Robert Spieler - Délégué général de la Nouvelle Droite Populaire
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Chronique de la France asservie et résistante

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Robert SPIELER - RIVAROL N° 3175 du 12 février 2015

 

JE NE reviendrai pas sur l’affaire du ni-ni dont Sarkozy sort sérieusement affaibli. Quelques jours auparavant, il s’était mis en tête de rencontrer la chancelière Merkel, histoire d’assoir sa stature de futur président. Il souhaitait la rencontrer seul et avait écarté dans un premier temps Bruno Le Maire. Mais les résultats de celui-ci à l’élection du président de l’UMP ont fait qu’il avait été obligé de l’emmener dans ses bagages. Las, les choses ne se sont pas très bien passées à Berlin.

 

SARKOZY, REÇU PAR MERKEL COMME UN LIVREUR DE PIZZAS

 

A en croire la revue Challenges, il aurait eu droit à « un protocole pour visiteur de second rang » de la part de la chancelière allemande. L’accueil fut proprement glacial. Pas question qu’il pénètre au siège de la CDU par la grande entrée. Il eut droit à y accéder par le sous-sol, « comme un livreur de pizzas » relève Challenges. Puis on le fit longuement patienter au troisième étage, reçu par un « second couteau » du parti. Pendant ce temps-là, la chancelière, installée au sixième étage, réglait quelques menus dossiers, plus importants dans son esprit que la rencontre avec l’ancien président. Après une longue attente, relève Challenges, il fut reçu, mais moins d’une heure, hors présence de toute caméra. Il n’y a guère que le photographe de la CDU qui ait eu droit de prendre à son intention une photo souvenir que Sarkozy s’empressa de faire mettre sur le site de l’UMP en gommant dans un premier temps, vieille méthode bolchevique, la présence de Bruno Le Maire et de Pierre Lellouche qui l’accompagnaient. On imagine le mécontentement de ces derniers. En tout cas, la photo non caviardée réapparut assez vite sur le site. A propos de cette visite, certains responsables du parti évoquent un cuisant “non-événement” et affirment qu’il est souvent « à côté de la plaque », le député Eric Ciotti assénant quant à lui: « La magie s’est envolée ». Décidément, Sarkozy n’a pas encore gagné la partie…

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DU CÔTÉ DES IMBÉCILES (SUITE)

 

Il s’appelle Charles Demouge et était le candidat de l’UMP aux élections législatives partielles organisées dans le Doubs. On connaît le résultat. La candidate du FN qui a manqué au second tour l’élection d’un cheveu est arrivée largement en tête au premier devant le candidat socialiste. Contre toute attente, l’UMP Charles Demouge a été éliminé. Tant mieux, au demeurant. Cet exceptionnel imbécile, qui a tout compris, n’avait rien trouvé de mieux que d’affirmer au micro de BFMTV, le 30 janvier, lors de sa campagne électorale : « Ce sont les bons petits blonds qui m’emmerdent et pas les gens de l’immigration ». Il évoquait aussi les « Français autochtones ». Un député UMP, Philippe Meunier, a fort justement twitté : un candidat à l’Assemblée nationale qui déclare ; « ce sont les bons petits blonds qui m’emmerdent et pas les gens … de l’immigration », mérite sa défaite. Bernard Antony n’a pas apprécié, lui non plus. Envisageant des poursuites pour ces « propos violents et inacceptables », il demande au président de l’UMP, Nicolas Sarkozy, de sanctionner immédiatement ce membre de l’UMP, comme l’UMP a pu en être capable lorsqu’il fallait sanctionner des propos “homophobes” ou “racistes”.

Une femme qui a accouché est-elle une femme ou un homme ? La question paraît parfaitement saugrenue et débile. Mais elle est des plus sérieuses. C’est le site Nouvelles de France qui raconte ce nouveau délire que l’on trouve en nombre aux Etats-Unis. La ville de New-York demande aux femmes qui ont accouché dans ses hôpitaux et cliniques de préciser dans le certificat de naissance si elles se définissent comme des mâles ou des femelles, rapporte le New York Post. Il y a ainsi une case à cocher pour choisir “masculin” ou “féminin”. Une avocate, Me Susan Sommer, appartenant à un groupe LGBT extrémiste, explique le plus sérieusement du monde : « Pour être clair, il est possible qu’une personne qui a donné naissance à un enfant s’identifie comme un homme ». Ils sont fous à lier…

 

QUI EST SOPHIE MONTEL ?

 

C’est Francetv info qui nous raconte qui est Sophie Montel, la candidate du FN dans la législative partielle du Doubs ? Le site L’entente, qui se donne pour mission « d’observer le FN » a découvert dans les archives quelques propos bien sentis de celle qui est aujourd’hui députée européenne. Ils datent du 23 septembre 1996. Jean-Marie Le Pen venait de déclarer que «l’inégalité des races » était une évidence, suscitant le scandale. Le socialiste Michel Loyat avait interpellé celle qui siégeait alors au conseil municipal de Besançon. Voici sa réplique : « Constater que la civilisationdes Pygmées au XXe siècle aussi nombreux que les Athéniens du siècle de Périclès n’est pas égale à celle de la Grèce Antique n’injurie pas les Pygmées. Constater que la civilisation des Esquimaux aussi nombreux que les Juifs n’est pas égale à celle d’Israël et n’a pas joué le même rôle dans l’histoire du monde ne constitue ni une injure aux Esquimaux ni une atteinte à la vérité. L’observation que les enfants d’origine vietnamienne s’adaptent généralement mieux aux études et au travail que ceux de l’immigration africaine est le fait de tous les enseignants, même de gauche. Nous affirmons que la civilisation française de notre grand siècle était supérieure dans tous les domaines de l’épanouissement de l’esprit, des arts et des lettres à celles des Huns et des Bantous. » Audacieux mais fort juste ! Mais tiendrait-elle encore ces propos aujourd’hui au sein d’un Front national mariniste qui flirte souvent avec le politiquement correct ? On est en droit d’en douter. Sophie Montel s’est d’ailleurs défendue en disant qu’elle n’avait que lire l’argumentaire du parti en 1996 et que cela ne pourrait plus se reproduire, Marine Le Pen ne risquant pas de disserter sur « l’évidente inégalité des races ». Preuve de plus que le FN a bien changé depuis le temps où le Menhir dirigeait le mouvement.

 

UNE ÉTONNANTE HISTOIRE SYRIENNE : DES FEMMES UTILISÉES COMME APPÂTS

 

L’histoire est étonnante. Elle se situe dans le contexte de la guerre en Syrie. Des pirates informatiques volent aux rebelles syriens des informations sensibles, y compris des plans de bataille et l’identité de déserteurs, en utilisant comme appât des supposées femmes, a affirmé la firme américaine de sécurité informatique FireEye qui décrit la manière dont les opérations de piratage ont visé, fin 2013 et début 2014, des combattants de l’opposition, des militants en charge des media et des travailleurs humanitaires. Parmi les informations subtilisées figurait notamment le plan de bataille des rebelles pour capturer Khirbet Ghazalé, une localité stratégique située dans la province méridionale de Deraa. Les insurgés furent dans l’incapacité de s’en emparer, face à la résistance des troupes de Bachar al Assad, étonnamment bien informées de leurs routes d’approvisionnement, des heures du transfert de missiles antichars ou de leurs plans d’attaque. De façon générale, dit un rapport de la société américaine, ce piratage a permis d’obtenir « de solides renseignements donnant un avantage militaire immédiat sur le champ de bataille », et une connaissance approfondie de la stratégie des rebelles. Pour pirater toutes ces informations, les hackers ont utilisé certes la haute technologie mais aussi des “appâts” humains. Ces derniers, se présentant comme des femmes partisanes de l’opposition, prenaient contact avec l’ennemi et leur envoyaient leur supposée photo, qui contenait des logiciels malveillants qui permettaient de prendre connaissance de tous les fichiers de l’ordinateur. Autre technique utilisée par les pirates : la création de faux comptes et de faux sites de l’opposition dont la consultation avait pour conséquence d’infecter leurs ordinateurs. On apprend que l’un des plus célèbres groupes de hackers est l’Armée électronique syrienne (pro-gouvernementale) qui a attaqué des sites de différents media à travers le monde ainsi que des hommes politiques.

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LE NOUVEAU PATRON DE LA CGT ACCUSÉ D’ÊTRE RACISTE !

 

Laurent Gabaroum, de nationalité française, né au Tchad, est cadre chez Renault et occupait des fonctions d’encadrement à la CGT. Il se dit victime d’une « chasse au nègre récalcitrant » selon son expression et avait été mis au placard pour avoir évoqué la question de la diversité et du racisme au sein de la fédération métaux dont il dénonçait « l’absence des Noirs aux responsabilités ». C’était en 2008 et le patron de la fédération était Philippe Martinez, qui vient d’être élu à la direction de la CGT. Gabaroum avait écrit une lettre à Martinez où il déclarait : « Le Noir de la CGT porte ainsi en lui les germes de bien de maux cachés qui le confine d’emblée dans un statut de “nègre de service” ». Il commentait la discrimination dont il se disait victime : « [ils m’ont] empêché de conduire la liste CGT aux élections prud’homales étant le seul conseiller sortant de la section Encadrement à rempiler pour un second mandat parce que, susurre-t-on, un Noir tête de liste serait du plus mauvais effet sur les électeurs dans l’isoloir. » et il ajoutait : « Ce comportement de rejet et d’agression téléguidé depuis Montreuil a pour objet de me contraindre à renoncer à mon engagement antiraciste, à composer avec les auteurs des actes racistes et à monnayer mes convictions antiracistes au détriment du droit à la justice. » Rien que ça ! Martinez n’avait pas apprécié la plaisanterie et Gabaroum fut contraint à démissionner du syndicat. Dans quel monde vivons-nous !

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