Robert SPIELER - RIVAROL N° 3166 du 4 décembre 2014
IL FAUT reconnaître que l’humoriste Patrick Timsit sait parfois (mais pas souvent) être quelque peu amusant, même s’il est très loin du talent d’un Desproges ou d’un Dieudonné. Il y a quinze ans, il avait eu quelques petits soucis avec la justice pour avoir comparé les trisomiques à des crevettes roses, déclarant dans un de ses spectacles : « Tout est bon, sauf la tête». Il fallait oser… Le voici qui récidive dans la provocation. La Shoah ? « Hitler nous aurait adorés, nous les Sépharades (Timsit est juif d’Afrique du nord), on lui aurait dit de ne pas aller en Pologne, c’est bourré d’Ashkénazes (les Juifs européens) ». Quant aux handicapés, « On peut en rire, mais ça coûte cher. Pour les nains, l’amende est à moitié prix. » Et les Rroms ? « Ils peuvent pas t’attaquer, il faudrait rentrer dans un commissariat.» Mais qu’en est-il de l’adoption ? Réponse : « J’ai commandé un Chinois sur Internet, quand je lui ai donné le bain, il a rétréci de 20 cm». Excellent !
ENCORE UN PRÉLAT CONCILIAIRE TRAÎTRE À SA PATRIE ET À L’EUROPE !
Les habitants des quartiers populaires de Rome n’en peuvent plus. Les centres d’accueil pour immigrés clandestins leur rendent la vie impossible. Ils manifestent, de plus en plus massivement, contre ces nuisances. Le site Novopress nous raconte les hallucinantes déclarations, de “Mgr” Francesco Montenegro, “archevêque” d’Agrigente, président de la commission de la Conférence épiscopale italienne pour les migrations et de la fondation “Migrantes” pour l’accueil des immigrés. L’animateur de l’émission religieuse Stanze Vaticane lui a posé la question suivante : « Il y a eu des affrontements ces jours derniers entre réfugiés [sic] et habitants de Tor Sapienza qui ont attaqué le centre d’accueil. Les migrants [sic] hébergés par l’établissement seraient auteurs de vols, d’actes de vandalisme, de tapage nocturne.» Réponse du personnage : « Qu’on pense à ces réfugiés, qui doivent rester dans des centres dans toute l’Italie des mois et des mois, certains même des années, avant d’avoir une réponse [à leur demande de statut de réfugié, N.d.T.]. Si moi, par exemple, j’étais un migrant de 20/30 ans, qui doit rester toute la journée sans rien faire, à attendre une réponse sur son propre avenir, après quelques jours moi aussi je deviendrais méchant ! Ce sont des “grands garçons”, qui auraient envie de faire quelque chose avec nos jeunes, et on ne le leur permet pas. Au lieu de ça, ils sont contraints de vivre dans un centre d’accueil sans rien faire pendant des mois, à regarder la route et le ciel. Et nous voudrions en plus qu’ils deviennent impeccables. Ça serait ça l’accueil ? » Le journaliste insiste : « A propos d’Agrigente et de Lampedusa, nous vivons aussi aujourd’hui le risque que, parmi les migrants qui arrivent sur les bateaux depuis l’Afrique du Nord, il y ait aussi des infiltrés de l’ISIS…» Le collabo Montenegro répond: « Nous ne pouvons pas vivre comme si nous étions dans une bulle de savon». Relisons, histoire de répliquer à cet imbécile ou à ce félon, Le Camp des Saints de Jean Raspail…
TAUBIRA DÉFEND LES VOYOUS… NOIRS ÉVIDEMMENT
Taubira est folle de rage. Dans une série de tweets rageurs publiés au petit matin, mardi 25 novembre, le garde des Sceaux, “afro-française” s’est ému de l’affaire Mickael Brown, du nom de ce jeune voyou “afro-américain” (c’est-à-dire noir) abattu par un policier blanc à Ferguson aux États-Unis. Ces messages ont été écrits juste après que la justice américaine eut décidé que l’auteur des coups de feu ne serait pas poursuivi. Se mêlant de choses qui ne la regardent pas, mettant en cause les décisions de la justice américaine (un jury a acquitté un policier blanc qui avait abattu le fou furieux noir qui le menaçait. Le policier était en état de totale légitime défense), Christiane Taubira a osé twitter « Quel âge avait Mickael Brown ? 18 ans. Quel âge aura le prochain ? 12 mois». Et elle reprit les paroles d’une chanson de Bob Marley : « Tuez-les avant qu’ils ne grandissent ». Du coup, malaise. Les tweets du ministre de la Justice ont plus que choqué les Américains, ce qu’on peut comprendre. On était proche de l’incident diplomatique. Du coup, Stéphane le Foll, porte-parole du gouvernement, a jugé nécessaire de la recadrer, déclarant au sortir d’un Conseil des ministres : « Les États-Unis ont des règles, il y a des procédures en cours. Il faut se garder de faire des commentaires sur ce qui est en train de se passer aux USA».
« En général, les ministres doivent éviter les positions politiques. Je pense que, surtout avec ses outils qui sont dans l’immédiateté, il vaut mieux prendre son temps et réfléchir ». Oui, mais, pas facile pour Taubira de réfléchir quand il s’agit de questions raciales… Taubira a un comparse dans l’affaire : Obama qui vient de déclarer « la police a un problème». Sous-entendu : « Cette police qui est aux mains des Blancs. » En attendant, Ferguson, cette ville de 21 000 habitants, est à feu et à sang. Les manifestants noirs défilent, brandissant des pancartes « Mort aux Whitey» — mort aux Blancs (voir l’article page 7 de Paul Sigaud).
EXIT LA CROIX SUR LE BLASON DU REAL MADRID
Le blason du célèbre club de football espagnol présentait une croix qui surmontait la couronne royale au-dessus des couleurs du club. C’est terminé. Le partenariat du club avec la Banque nationale d’Abou Dabi a sonné le glas de cette fantaisie. La banque de l’Etat musulman a tout simplement exigé qu’on la gommât, ce qui fut fait promptement. L’argent n’a pas d’odeur… La banque d’Abou Dabi devrait prendre à sa charge le projet de complexe immobilier à thème à la marque du club, chiffré à 1 000 millions de dollars. Le président du Real Madrid évoque une « alliance stratégique avec l’une des entités les plus prestigieuses au monde». Isabelle la Catholique, au secours !
DELANEY, SANS DOUTE NAZI, ÂGÉ DE TROIS ANS
Cette ahurissante histoire s’est passée en Angleterre : un enfant de 3 ans a été interdit de photo de classe pour cause de « coupe de cheveux extrémiste». La directrice de l’école maternelle lui a interdit de prendre part à sa première photographie de classe, jugeant que sa coupe de cheveux était trop courte. La responsable de l’école, madame Stocker, a expliqué à la mère de l’enfant que sa coiffure enfreignait les règles de l’école en étant considérée comme “extrême”.
MARINE LE PEN ET LA CULTURE, IL Y A UN PROBLÈME
Paul-Marie Coûteaux, qui fut député européen, proche de Marine Le Pen et président de son micro-parti associé au Rassemblement Bleu Marine, le Siel (Souveraineté, Indépendance et Liberté), dont il vient d’être éjecté, balance dans le registre « Elle n’a aucune culture ». Il raconte : « Je lui ai dit un jour que le Front national ne pourrait jamais arriver au pouvoir sans alliés», racontant qu’il avait fait la comparaison avec la marche sur Rome de Mussolini, en 1922. Elle lui avait répondu : « De quelle marche me parlez-vous, Paul-Marie ?». Coûteaux raconte aussi qu’il lui avait établi, en 2010, une liste d’œuvres classiques incontournables. On comprend qu’elle l’ait fait virer de la présidence du parti qu’il avait fondé, au profit de Karim Ouchikh… Elle préfère entonner le générique d’Albator et lire les livres de la collection Harlequin !
POURQUOI SARKOZY AVAIT-IL NOMMÉ RACHIDA DATI, MINISTRE ?
En meeting, récemment, à Boulogne-Billancourt, Sarkozy a expliqué pourquoi il avait nommé, en 2007, Rachida Dati ministre de la Justice. Ses ascendances maghrébines avaient été déterminantes dans son choix : « Avec père et mère algérien et marocain, pour parler de la politique pénale, ça avait du sens». Il laissait entendre, tout à fait involontairement, en passant, qu’il y a un petit lien entre immigration et délinquance. Sarkozy a toujours eu, lui qui s’était décrit en 2007 comme « un petit français de sang-mêlé», du fait de ses origines hongroises et juives, une forte fascination pour l’ouverture à l’“autre”. Il avait déjà dérapé dans le passé, louant lors d’une visite en 2007 à Washington, l’audace des Etats-Unis d’avoir nommé un ministre des Affaires étrangères « pas Américain, canal historique», alors que Condoleezza Rice était née aux Etats-Unis de parents américains… Fin 2011, il dérapa une fois de plus, lors d’un déjeuner à l’Elysée, où il évoqua son « copain Obama », le décrivant ainsi : « Il est noir, vraiment noir. D’ailleurs, il marche comme un Africain ».
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