Robert SPIELER
RIVAROL N° 3117
du 21 novembre 2013
LA RÉPRESSION et les interdictions du pouvoir socialiste contre les patriotes français prennent une dimension de plus en plus inquiétante et totalitaire. Tant mieux, au demeurant. Cela ouvrira quelques yeux.
DICTATURE SOCIALISTE
Après des dissolutions arbitraires et injustifiées et des méthodes d’interpellation dignes des anciennes démocraties populaires de l’Est lors de différentes manifestations de rue, un arrêté du préfet de la Somme en date du 7 novembre interdit le rassemblement prévu par le Parti de la France, présidé par Carl Lang, le 16 novembre à Amiens-Nord contre l’islamisation de la France. Cette soumission du représentant de l’État aux islamistes et aux bandes ethniques qui ont fait de ce quartier une zone de non-droit est révélatrice de l’esprit de honteuse collaboration du pouvoir socialiste. Les Frères musulmans avaient, quant à eux, obtenu de manifester par deux fois à Paris en juillet. Oui, mais eux sont des Frères, et ils sont musulmans. Les nationalistes français sont dans leur propre pays interdits de manifestation et persécutés. Selon l’odieux préfet de la Somme, affirmer notre droit à rester maître chez nous constitue « une provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’un groupe de personne en raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. » Il ose aussi déclarer qu’il est incapable de maintenir l’ordre dans un quartier où « des fonctionnaires de police ont essuyé des tirs à l’arme de chasse.» On retrouve là la vieille tradition socialiste de trahison et de destruction de l’identité française… Ce sont décidément des misérables que la nécessaire Révolution nationale devra balayer.
CIRCONCISION : L’ECTOPLASME RASSURE LES JUIFS ET LES MUSULMANS
Voici le courrier que Hollande vient d’adresser aux instances juives qui s’émouvaient de voir le Conseil de l’Europe qualifier la circoncision de « violation de l’intégrité physique» de l’enfant : « J’ai bien reçu le courrier par lequel vous me faites part de votre préoccupation suite à l’adoption, le 1er octobre 2013, d’une résolution du Conseil de l’Europe sur le droit des enfants à l’intégrité physique, qui qualifie la circoncision rituelle de “violation de l’intégrité physique”». « La France continuera de défendre au niveau européen ses positions qui sont respectueuses des pratiques rituelles des croyants », poursuit l’ectoplasme. Bien sûr, bien sûr, ces imbéciles continueront à défendre la charia. « Tout d’abord, je tiens à vous réaffirmer que la France récuse absolument l’assimilation faite entre l’excision de jeunes filles et la circoncision rituelle des garçons (il faut quand même oser !) Une mutilation inacceptable, lourde de conséquences physiques et psychiques pour les femmes qui en ont été victimes ne saurait être comparée avec une pratique rituelle, répandue à travers le monde et parfois encouragée par le corps médical». Et le pingouin, martial de poursuivre : « Il n’est donc pas question de remettre en cause un geste symbolique du judaïsme». Oui mais attention. Le pingouin nuance. Il faut le consentement des deux parents et « le cas échéant de l’enfant». On n’avait certes jamais vu un bébé âgé de deux semaines donner son avis, mais l’homoncule innove.
UNE HISTOIRE DE COCHON
Il arrive que des têtes de cochons se retrouvent, allez savoir pourquoi, sur les chantiers de construction de mosquées. C’est ce qui vient d’arriver à Amboise. Ce n’est que la troisième fois qu’une tête de cochon s’invite sans y être invitée sur le chantier. Cela suscite de vives réactions. Salah Merabti, le président de la communauté des musulmans d’Indre-et-Loire, s’inquiète de la montée de l’islamophobie. « Il y a une banalisation du racisme. Il ne faut pas se laisser entraîner. » Il relève, ce qui est très important, que les musulmans d’Indre-et-Loire sont des gens de dialogue, de bonne volonté. Nous voici rassurés. Le Crif a, lui aussi, des choses à dire. François Guguenheim, président du Crif, se déclare « scandalisé par de telles situations qui font la honte de leurs auteurs ». Il souligne que les crises économiques « ont toujours été l’occasion de s’attaquer aux minorités quelles qu’elles soient» (on le voit venir !). Quant au père Jean-Jacques Adogony, de la paroisse d’Amboise, il déclare, ému : « Je trouve cela désolant et triste. Je comprends la communauté turque qui doit être très touchée par cet acte. Cela ne facilite pas le vivre ensemble, et c’est dommage ». Le vivre ensemble… A chaque fois que j’entends cette phrase, j’ai envie de sortir mon révolver.
MINUTE S’IL-VOUS-PLAÎT !
« Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane ». C’est la Une provocatrice de l’hebdomadaire Minute qui ne fait pas dans la dentelle. Du coup le Parti socialiste a appelé à porter plainte sans délai pour obtenir une suspension des ventes. L’Union des étudiants juifs de France (UEJF) demande au parquet d’ouvrir des poursuites pour provocation à la haine raciale. « Une abjectede Minute, le journal de ceux qui n’aiment pas la France et incitent à la haine raciale», a déclaré la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine sur son compte twitter. Elle vient, paraît-il, de lancer son chien mordeur aux trousses du directeur de la publication. Comme le lui a demandé Jean-Marc Ayrault le mardi 12, le parquet de Paris a ouvert, mercredi 13 novembre, une enquête pour « injure publique à caractère racial» concernant la une de l’hebdomadaire. Cette enquête a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne. SOSRacisme, la LICRA et le MRAP ont également fait part de leur intention de porter plainte contre notre confrère. L’affaire fait évidemment une publicité importante au journal qui aurait gagné une bonne cinquantaine d’abonnés et dont le numéro se serait vendu comme des petits pains. Mais à quel prix ? Même si le pire n’est heureusement jamais sûr, dans l’hystérie ambiante l’on peut craindre des amendes et des dommages et intérêts considérables qui risquent de mettre à mal la pérennité du titre, même si le procès devant la XVIIe n’aura sans doute pas lieu avant deux ans et qu’il y a toujours la possibilité de faire appel puis d’aller en cassation, ce qui en général suspend les condamnations au pénal. J’ai eu l’occasion de dire ceci à la tribune de la réunion de Synthèse nationale, le 11 novembre : « Je ne défends pas la modération. Je crois même qu’il faut être intransigeant sur le plan doctrinal. Mais j’appelle à la prudence. Lorsqu’un commando de résistants nationalistes avance dans une nuit noire en territoire occupé, le fait que l’un des membres du commando allume une cigarette au risque de faire repérer tout le groupe, constitue une faute». En attendant, Jean-Marie Molitor, directeur de Minute, explique qu’il n’est pas raciste, mais admet que « cette Une est de mauvais goût. C’est un jeu de mot horrible, du mauvais goût à l’état pur». Pas sûr hélas que cela suffise à calmer les excités du Système…
LÉONARDA (SUITE) : LIBÉRATION PAYE 50 EUROS POUR L’INTERVIEWER !
Le quotidien Libération, fanal de plus en plus déplumé de la gauche bobo, vient de publier le portrait de Léonarda. Le journal, qui prétend n’avoir jamais payé pour une interview, a déclaré avoir versé 50 euros à la famille. L’adolescente a justifié cette demande en déclarant n’avoir « plus de thunes». Libé s’en tire bien, car le père, qui passe ses journées à dormir, et qui a la prétention d’être son agent, exigeait 200 euros. Le journaliste explique : « Amers et déçus, ils cherchent, en vertu de cette stratégie de la débrouille qui gouverne leurs vies, à tirer bénéfice de l’appétit des media. Resat, le père, fixe ses conditions : il faut “donner un truc” » pour obtenir l’interview. Et ce media imbécile de s’exécuter. De vives réactions n’ont pas tardé d’apparaître sur les réseaux sociaux. « Le problème ce n’est pas tant l’argent demandé pour l’interview, le problème surtout c’est d’accepter de le verser», écrit Sophie de Ravinel, une journaliste politique au Figaro. De leur côté, les internautes se manifestent également : « Honte à Libération pour avoir accepté de payer Leonarda pour obtenir une interview. Un vrai journaliste ne céderait pas à ces exigences », a commenté Alexandre Royer. Eh oui !
MARINE LE PEN : “PAS D’ISLAMOPHOBIE EN FRANCE MAIS DES MENACES À L’ENCONTRE DE NOS COMPATRIOTES JUIFS”
Interrogée dimanche sur une prétendue montée du racisme en France, Marine Le Pen a nié l’existence de l’islamophobie. « Le racisme ne monte pas, il y a une chose qui monte ce sont les menaces à l’égard de nos compatriotes juifs dont l’immense majorité [sic] sont les victimes de fondamentalistes musulmans, mais peut-être qu’on ne le dit pas assez et merci de me permettre de le dire. » On est content de lui avoir permis de le dire. Quant au racisme anti-blanc, elle ne l’évoque pas. En attendant, Jean-François Copé se plaint d’avoir été victime de propos antisémites (où, quand, comment, on ne sait pas) et il vient de virer une militante de l’UMP qui avait manifesté récemment aux côtés des nationalistes contre Christiane Taubira. Manifestement Marine et Jean-François jouent à : plus philosémite que moi, tu meurs !
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