Par Robert Spieler
Délégué général de la NDP
70 candidats étaient présentés sous l'étiquette Union de la Droite Nationale, rassemblant le Parti de la France, le MNR et la Nouvelle Droite Populaire. Seuls 25 ont dépassé le seuil des 1%, dont Fernand Le Rachinel (3,25%), Pierre Chabot et Myriam Baeckeroot (1,53%), Jacques Dautreme (2,09%) et Eric Vilain, soutenu par l'UDN, qui obtint 4,09% en Moselle face à l'énarque mariniste parachuté Florian Philippot.
L'UDN a dépassé dans quasiment toutes les circonscriptions les scores du NPA, de Lutte Ouvrière et de Debout la République. Il n'en demeure pas moins que le slogan « La France aux Français » qui figurait sur les bulletins de vote et les professions de foi n'a hélas pas tout à fait eu l'impact espéré.
Ce slogan traduisait clairement notre refus de l'invasion que subit la France d’une part et de sa soumission aux diktats mondialistes d’autre part. Il figurait déjà, au XIXe siècle, en sous-titre du journal de Drumont, La libre parole et avait été repris plus tard par Charles Maurras. Il fut remis à l’ordre du jour dans les années 70 en devenant le slogan de l’œuvre française et, à la fin des années 1980, un groupe, en rupture avec le Front national, l'avait utilisé avec succès dans ses campagnes électorales, le complétant certes par « Trop d'immigrés ». Il obtint jusqu'à 10% des suffrages. Le fait que ce slogan ait moins de succès aujourd'hui traduit sans doute malheureusement un affaiblissement de la conscience identitaire et ethnique de notre peuple.
Ce n'est évidemment pas une raison de se décourager. Notre premier devoir est de redonner cette conscience aux Français et aux Européens. Le combat continue.